France, 1907 : Ce vieux dicton, qu’on emploie encore en Province pour désigner une ménagère frustrée de tous plaisirs, ou une jeune fille reléguée à la maison comme Cendrillon, tandis que ses frères et sœurs s’amusent au dehors, est une allusion à une pièce de théâtre en vers français, composée à la fin du XIIIe siècle par Adam de la Halle intitulée Le Jeu de Robin et Marion, sur laquelle on a fait une foule de chansons et de pastourelles. Mais il paraît qu’il ne faut pas trop plaindre Marion de rester à la maison, car avec Robin le temps ne lui semblait pas long.